Le défi médiatique des universités : se professionnaliser

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Le formidable succès, notamment médiatique, de MT180s, est l’occasion de se pencher sur la relation des universitaires avec les médias. C’est un fait, les universités se plaignent globalement du traitement dont elles sont l’objet (ce n’est pas le cas de certains universitaires qui y ont leur rond de serviette…). Le constat est implacable : les universités n’ont toujours pas investi, à l’inverse des écoles, notamment les business schools, le terrain des relations publiques, dont les médias sont un rouage essentiel. Alors que vient de se tenir le colloque annuel de l’Arces, l’association des responsables communication de l’ESR, essayons de comprendre pourquoi.
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Bac et Parcoursup : valoriser la précocité ou la maturité ?

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A l’occasion des épreuves du monument national qu’est le bac, cependant en train d’être supplanté par Parcoursup, il est intéressant de se pencher sur un des ressorts des “distinctions françaises”. Notre système scolaire valorise la réussite précoce avant tout dans les couches sociales aisées : sauter une année de maternelle pour aller en CP, sauter une classe, avoir son bac avec un, voire deux ans d’avance, et surtout avec mention TB. Si précocité ne veut d’ailleurs pas dire élève surdoué, ce culte est avant tout celui d’une certaine performance scolaire et du refus de l’échec. Et il influence toute la chaîne éducative française jusqu’à l’absurde. Mais cette réussite précoce est-elle vraiment durable ? Que nous enseignent d’autres expériences de précocité dans la musique et dans le sport ?  Read More

Y a-t-il un syndrome de Stockholm des universitaires français ?

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Y a-t-il quelque chose en commun entre celles et ceux qui occupent une fonction de responsabilité dans l’ESRI, et ceux qui dénoncent à longueur d’appels médiatiques les “bureaucrates”, les “trahisons” etc. ?  Pourtant, si cette question peut sembler paradoxale dans ce contexte, la réponse à y apporter peut éclairer les débats sur l’avenir de l’Université française. Tout se passe comme si, à l’image du syndrome de Stockholm, les universitaires français avaient intériorisé les arguments de leurs détracteurs qui ignorent ou méprisent l’Université. Invraisemblable ? Provocateur ? Pas tant que ça ! A force de parler du verre à moitié vide plutôt que du verre à moitié plein, les universitaires ne se tirent-ils pas une balle dans le pied ? Read More