Parcoursup : la possibilité d’un débat rationnel

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Le rapport du Comité éthique et scientifique de Parcoursup (CESP) publié le 16 janvier 2019 est intéressant à plus d’un titre mais avant tout parce qu’il inaugure un processus inédit d’évaluation d’une politique publique dans l’ESR. Il le fait d’un point de vue global (contrairement au Défenseur des droits qui selon Le Monde n’a pas traité les prépas). C’est donc l’occasion de prendre du recul, à l’inverse des débats pollués par l’immédiateté des réseaux sociaux ou l’engagement partisan des médias. Et très bientôt, on saura quelles sont les filières les plus et les moins attractives ou encore les taux de réussite dans les filières dans lesquelles les bacs pros n’ont pas ou peu été admis. Read More

Universités : quel modèle d’autonomie à la française ?

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En mars, la CPU organise son colloque annuel sur le thème (une fois de plus) de l’autonomie. Preuve que cette question reste non résolue pour les présidents d’université, souvent plus en désaccord entre eux qu’avec l’État. Alors que l’autonomie des universitaires est un fait et leur indépendance consacrée depuis longtemps, celle de leurs établissements peine à s’installer. Loin du copié-collé des modèles étrangers, peut-on faire émerger un modèle français ? Read More

La CPU et ses clivages

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L’élection sans opposition (comme en 2008 et 2016) et sans beaucoup de débats du nouveau bureau de la CPU (Gilles Roussel, Christine Gangloff-Ziegler et Olivier Laboux) traduit-elle une situation apaisée ou bien l’existence de divergences insurmontables entre universités, divergences qui ne s’exprimeraient plus en son sein ? Au-delà des questions de personnes, c’est l’occasion de prendre du recul sur les clivages qui traversent cette institution (et cette fonction) à la fois respectée, crainte et dénigrée. Et de comprendre pourquoi le clivage réel n’est pas entre “petites” et “grosses” universités. Read More

L’ESRI toujours le dindon de la farce ?

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Absent (évidemment) du “Grand débat national”, l’ESR paie cash la méconnaissance récurrente de ses apports à la société en termes de prospérité. Il serait simpliste de le voir comme la réponse magique aux crises, tout autant réducteur d’en rester au mépris (réel) pour l’ESR d’élites formatées dans quelques grandes écoles, ou encore à l’indifférence (réelle) de la majorité de la population. Les acteurs de l’ESR paient aussi très cher leur morcellement en termes d’influence, personne ne jouant “collectif”. Pourtant, entre enseignement supérieur et R&D, ce secteur pèse directement plus de 80 milliard d’€, dont environ 50 milliards d’€ du secteur public. Secteur culturel, Armée etc. ramassent toujours la mise oubliée par l’ESR. Et je ne parle pas des chasseurs ! Read More