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Que se passait-il donc dans la galaxie ESR en 2001 ? 20 après, il est curieux de confronter ses souvenirs à la réalité. Pourquoi ? Parce que l’on a toujours l’impression de débats répétitifs, de promesses identiques et sans lendemain et/ou de postures catastrophistes permanentes. Le lancement cette année là des ECTS est révélateur de clivages profonds et d’une conduite du changement complexe. Mais on a aussi le droit de sourire en 2001 sur la polémique autour de la thèse de sociologie de l’astrologue E. Teissier et de ce qu’elle nous dit de certaines polémiques actuelles !

A la lecture des seuls chroniqueurs/euses de l’époque, à savoir les journalistes du Monde, je suis partagé : si mon impression d’immobilisme est souvent corroborée par les faits, cependant, 20 après, bien des choses ont fort heureusement progressé ! Au bénéfice des étudiant(e)s.

Tout ce qui suit en italiques est issu des articles du Monde.

Au chapitre des ‘marronniers’ de l’année 2001, je crois que Sciences Po est au sommet : que d’articles pour suivre les méandres de la mise en place de la politique de Jack Lang et Richard Descoings ! Sourions à cette occasion sur ce titre quasi annuel du Monde « Les grandes écoles veulent s’ouvrir à de nouvelles classes sociales », qui en dit long sur les blocages de la société française. Et en symétrie, on trouve évidemment la chronique des problèmes budgétaires des « universités de lettres », leurs grèves aussi 1Peu nombreuses, moins suivies, elles préfigurent un reflux durable des mouvements étudiants « locaux », alors même que les 2 UNEF annoncent leur fusion., qui illustre déjà l’inexorable différenciation entre universités, y compris dans les médias.

Et puis il y a évidemment les marronniers de la rentrée universitaire, le Snesup critiquant « l’insuffisance des moyens » annoncés par Jack Lang pour les universités, estimant que les 3 500 créations d’emploi prévues dans le budget 2002 « sont très insuffisantes au regard des besoins et retards accumulés 2 Selon Le Monde, 1 515 000 étudiants sont attendus dans les universités pour la rentrée 2001, soit une augmentation de 8 000 étudiants par rapport à la rentrée précédente. 591 000 d’entre eux sont inscrits en premier cycle (- 10 000 étudiants), 495 000 en deuxième cycle (+ 7 000) et 225 000 en troisième cycle (+ 5 000). 122 000 étudiants sont inscrits en IUT ou en IUFM (+ 5 000). Au total, les étudiants inscrits à l’université représentent environ 70 % des effectifs du supérieur (2 160 000 étudiants au total. La collectivité nationale a consacré 16,2 milliards d’euros (106,5 milliards de francs) en 2000 pour les enseignements supérieurs. Le financement du ministère de l’éducation nationale a représenté 62,8 % de ce montant. Le budget 2001 de l’enseignement supérieur représentait 56 milliards de francs. Cela représente en moyenne 42 400 francs par étudiant (hors IUT et écoles d’ingénieurs universitaires). ».

La bataille des ECTS

Mais le grand sujet 2001, celui du ministère Lang, c’est la mise en place des réformes initiées par Claude Allègre autour du 3/5/8, dont ce que l’on écrivait alors ‘mastaire’ (eh oui !). Il doit faire face à deux oppositions qui confinent à la caricature à la lumière de 2021.

Celle de l’UNEF bien sûr qui dénonce (déjà) la marchandisation de l’université et le pouvoir des présidents d’université, suivie plus mollement (ou prudemment) par le Snesup. Mais celle également de la Conférence des Grandes Ecoles (« Les grandes écoles s’inquiètent de l’Europe des diplômes » titre Le Monde), même si en son sein, le patron d’HEC Bernard Ramanantsoa, déplore un « combat d’arrière-garde ». Selon le quotidien, « les formations d’ingénieurs françaises veulent protéger leur spécificité contre d’éventuels concurrents. »

Le projet de Jack Lang ? La nécessité de « libérer les initiatives » et d’introduire davantage de « souplesse ». « La mise en œuvre des modules capitalisables va multiplier les passerelles entre les formations et favoriser la mobilité en Europe. Le statut des enseignants-chercheurs va être réformé pour les inciter à s’impliquer dans les tâches d’animation et de gestion de projets » indique Le Monde.

Le quotidien dresse un constat presqu’idyllique du potentiel de la réforme autour des ECTS : et c’est vrai qu’elle fait un peu rêver, celle présentée le 23 avril au Cneser. « Les mesures envisagées ambitionnent d’inscrire davantage les universités françaises dans l’espace européen. Elles visent essentiellement à réorganiser l’ensemble des études en modules, selon le Système européen de transfert de crédits (ECTS en anglais). Ce dernier doit tout à la fois « favoriser la mobilité étudiante », « diversifier les parcours de formation » et permettre de développer « la formation tout au long de la vie ».

Le système ECTS découpe les cursus non en années universitaires, mais en unités de compte. Ces « crédits », ou « euros des universités » selon M. Lang, mesurent le succès de l’étudiant à divers modules couvrant l’ensemble de ses activités : enseignement, travail personnel, stages, mémoires…. Les pays européens ont décidé que 60 crédits correspondent aux connaissances acquises en une année universitaire. Avec l’ECTS, une licence française vaudra donc 180 crédits, une maîtrise, 240, et un troisième cycle, 300.

Le Monde pointe les conséquences « très concrètes » de la généralisation des ECTS. Les étudiants, appelés à s’engager, non dans une année de formation donnée, mais dans un parcours constitué de modules valant crédit, devraient pouvoir s’inscrire à l’Université à tout moment de l’année. Un étudiant ou un salarié pourrait obtenir une licence au terme d’un parcours plus court, ou plus long que la durée théorique actuelle des trois ans. Chacun pourrait obtenir des crédits en France, et les compléter dans un autre pays. Enfin, les étudiants pourraient plus facilement suivre un cursus pluridisciplinaire, biologie-informatique ou droit-langue vivante, par exemple. »

Jack Lang reprend au passage « l’idée de la « professionnalisation durable » défendue par le ministre délégué à l’enseignement professionnel, Jean-Luc Mélenchon, notamment au travers des nouvelles licences professionnelles. » Celles-ci créées à la rentrée 2000-2001, ont vu leurs effectifs multiplier par deux avec 9 000 inscrits, et un succès immédiat auprès des universités qui avaient déposé dès la première année 500 dossiers de candidatures, alors que 178 formations seulement ont été lancées en 2000.

Des obstacles encore bien présents…

Quels sont les obstacles à la mise en œuvre d’une telle réforme, soutenue par la Conférence des présidents d’université ? « En premier lieu, les enseignants devront s’entendre pour traduire le poids de leurs disciplines respectives en un nombre de crédits. « La démarche est un acte de confiance dans les équipes enseignantes », insiste Jack Lang. Le travail en équipe, éloigné de la culture universitaire, s’impose. L’idée de départ – laisser à l’étudiant le soin de fabriquer lui-même son parcours – n’a pas été retenue. Le nouveau système ne doit pas, selon M. Lang, être « le supermarché, ni sous l’aspect marchand, ni sous la forme d’un dispositif où l’étudiant accumulerait sans contrainte et sans règles des modules sans liens entre eux ».

A charge donc pour les universités de proposer, à chaque niveau d’études, « trois ou quatre parcours, à la carte et cohérents. En première année de DEUG, le ministère propose que l’agencement des modules permette à la fois « une initiation aux méthodes de l’enseignement supérieur et la découverte de deux ou trois disciplines, l’une d’entre elles pouvant être considérée comme la discipline privilégiée ».

Quelles contreparties pour cette « capacité d’initiative élargie » ? « Le ministre prévoit une évaluation renforcée. Visant les pratiques et les résultats des formations, elle devra associer les étudiants, « mais également les partenaires, en particulier les professionnels ». Les experts ministériels chargés d’habiliter, sur dossier, les diplômes, sont appelés à « aller sur le terrain regarder ce qui se passe ». En outre, le ministère veut conditionner désormais toute habilitation de formation au fait qu’elle soit organisée en ECTS. »

Quels financements ? « Le projet de loi de finances pour 2002, jugé « très bon » par la Conférence des présidents d’université, prévoit de créer 1 000 postes d’enseignants (contre 600 en 2001) et 1000 emplois de personnels ingénieurs, administratifs, techniciens ouvriers et de service (Iatoss). Dans le cadre de la résorption de l’emploi précaire, 1500 emplois budgétaires nouveaux sont inscrits au budget. Les crédits de fonctionnement connaissent également un accroissement important (+7,8%). Ces moyens devraient notamment permettre, selon le ministère, de compléter les dotations des universités « chroniquement sous-dotées ». A l’avenir, ces crédits seront davantage liés aux résultats des universités. Les missions du Comité national d’évaluation (CNE), chargé d’évaluer les établissements du supérieur, seront renforcées. Et, dorénavant, la signature des contrats quadriennaux entre le ministère et les universités interviendra après une évaluation opérée par le CNE. »

L’Arlésienne de la transformation du statut des enseignants-chercheurs

Mais « pour que les « équipes enseignantes » innovent et inventent ces parcours, il revient cependant au ministère de modifier les règles statutaires de leurs services, reposant uniquement sur des heures de cours dues en face des étudiants. Pour prendre en compte l’intégralité des nouvelles tâches des enseignants, la Rue de Grenelle va réunir un groupe de travail avec les ministères de l’économie et des finances et de la fonction publique. Il devra aboutir à une réécriture du statut des enseignants 3Selon le rapport, remis lundi 24 septembre au ministre de l’éducation et rédigé par Eric Espéret, le président de l’université de Poitiers, les professeurs de faculté sont de plus en plus soumis à de nouvelles tâches (animation de cours à distance via Internet, coordination pédagogique…) qui ne sont pas prises en compte dans leur rémunération. Cela amène les universités à « compenser partiellement ces charges nouvelles par des artifices plus ou moins réglementaires ».

Mes lectrices et mes lecteurs pourront juger à l’aune de leur quotidien, de leurs opinions, de ce qui a changé, ou pas, ou insuffisamment, ou trop. Je suis frappé cependant par la continuité autour de la philosophie des ECTS, des majeures et des mineures : la dernière réforme du bac et les évolutions du cycle licence, la convergence autour des niveaux L et M de tous les secteurs confortent, selon moi, les « intuitions » de Claude Allègre, quoiqu’on pense de la personne. Mais ce qui dans n’importe quel autre pays aurait pris quelques années, n’est pas achevé 20 ans après…


La sociologie déjà à la Une !

Ah j’oubliais une série savoureuse sur la sociologie en France, autour des accusations de dévouement clientélisme, de manque de rigueur, de militantisme etc. à propos de la thèse soutenue par l’astrologue de F. Mitterrand, Elizabeth Teissier, sous la direction de Michel Maffesoli à l’université Paris 5.

Sous le titre « la sociologie, astrologie des sciences sociales ? » Jean Copans, ancien président de la section 19 (sociologie-démographie) du CNU, et professeur de sociologie à l’université René- Descartes – Paris-V, passe en avril 2001 la sociologie française au lance-flamme.

Il alerte : « N’y a-t-il pas des affaires bien plus scandaleuses, où la vigilance sociologique est, depuis longtemps, en défaut ? (…) Il y a plus de 10 000 thèses de doctorat soutenues chaque année en France, toutes disciplines confondues. Où sont les recherches sociologiques des spécialistes de l’éducation ou de l’organisation sur ce vaste phénomène social ? Je serais prêt à parier que ce domaine est l’objet d’un refoulement puissant chez les sociologues. Alors, dans le monde réel mais interlope des fausses directions, des fausses thèses et des faux docteurs, l’affaire du doctorat de Mme Teissier me paraît bien anecdotique. »

Il estime qu’en fait, « l’astrologie n’est pas là où on la croit. C’est la sociologie (et de plus en plus l’ethnologie) qui a « astrologisé » ses compétences pour un plat de lentilles ! Depuis vingt ans, ces deux sciences sociales se sont vendues aux pouvoirs, aux administrations et aux médias qui nous gouvernent pour expliquer (et, sous-entendu, prévoir) le présent et le futur proche. »

« Les sciences sociales courent maintenant après l’actualité, lorsqu’elles ne cherchent pas à la devancer. Elles sont devenues des assistantes sociales et alimentent comme une rubrique astrologique « nouvelle manière ». Il ne se passe pas une semaine sans que Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur ne publient des « rebonds », des tribunes libres, des opinions ou de brefs entretiens avec des spécialistes, parfois des chercheurs en cours de doctorat (ce qui n’a rien de répréhensible ici) sur un quelconque « grave » problème de notre Hexagone. La sociologie et l’ethnologie française ont maintenant, comme le dit l’expression populaire, les yeux sur le guidon. J’en veux pour preuve la désertion des terrains du vaste monde, à commencer par ceux de nos voisins d’Europe.

Pour évoquer les thèmes, pourtant à la mode, du développement et de la mondialisation, les seuls textes significatifs aujourd’hui en langue française nous proviennent d’historiens, de géographes, d’économistes ou encore de politologues. La sociologie française, si brillante sur ces terrains dans les années 1950-1980, n’a plus rien à dire, et je comprends fort bien mes étudiants qui s’éloignent de ces thématiques car, même avec le meilleur des dossiers, ce qu’attendent mes collègues qui vont les recruter, ce sont des thèmes comme « Les incivilités dans le 93 », « Mon portable, mon ordinateur et ma belle-fille », ou « L’interculturel entre la rue des Rosiers et le quartier de la Rose ».

Bref, les producteurs d’astrologie sont plutôt chez nous. La sociologie française est en train de redevenir une espèce de psycho-sociologie individualisante, bien dans l’air du temps libéral. Christian Baudelot et Roger Establet, qui nous ont tant aidés à comprendre la France des années 1970-1990, semblent s’inquiéter de la perte des repères théoriques et du peu de conscience déontologique et sociologique d’un certain nombre d’enseignants-chercheurs. Mais hélas, l’astrologie est déjà dans nos murs, et pas seulement dans un doctorat dirigé par Michel Maffesoli ! »

De son côté, l‘Association des sociologues enseignants du supérieur (ASES) avait organisé une réunion publique ayant pour thème « la thèse de sociologie, questions épistémologiques et usages après l’affaire Teissier ». Maryse Tripier (Paris VII) « estime que la discipline en a suffisamment souffert, et qu’il faudrait plutôt discuter des normes académiques et de « ce qui fait que l’on se reconnaît les uns les autres comme sociologues ». Pour d’autres, l’« affaire Teissier » est avant tout un miroir, certes déformant, mais révélateur, tendu à la sociologie et aux pratiques universitaires. Les mauvaises thèses, assure Armel Huet (Rennes), signataire de la pétition, sont un problème récurrent en sociologie. « Il m’est arrivé de refuser d’en diriger, précise-t-il, mais elles ont été soutenues ailleurs ». Et la lecture exhaustive des rapports de thèses fournis par les jurys lui semble « bien plus édifiante que l’affaire Teissier ».

Un diagnostic confirmé par Alain Quemin (Marne-la-Vallée), pour qui la composition des jurys, souvent constitués de « bandes de copains », tout comme les procédures opaques des recrutements à l’université font partie de ces « petites compromissions et lâchetés » qui, « comme l’adultère chez les bourgeois au XIXe siècle, seraient acceptables tant qu’elles ne sont pas connues ». Faute d’autorégulation efficace, la très grande liberté dont jouissent les universitaires devrait s’accompagner, selon lui, d’un droit de regard extérieur, « exercé par exemple par le ministère ».

Tiens, 2001, c’est aussi l’année de la publication de « La longue marche des universités », de Christine Musselin, une sociologue, mais pas astrologue…

Références

Références
1 Peu nombreuses, moins suivies, elles préfigurent un reflux durable des mouvements étudiants « locaux », alors même que les 2 UNEF annoncent leur fusion.
2 Selon Le Monde, 1 515 000 étudiants sont attendus dans les universités pour la rentrée 2001, soit une augmentation de 8 000 étudiants par rapport à la rentrée précédente. 591 000 d’entre eux sont inscrits en premier cycle (- 10 000 étudiants), 495 000 en deuxième cycle (+ 7 000) et 225 000 en troisième cycle (+ 5 000). 122 000 étudiants sont inscrits en IUT ou en IUFM (+ 5 000). Au total, les étudiants inscrits à l’université représentent environ 70 % des effectifs du supérieur (2 160 000 étudiants au total. La collectivité nationale a consacré 16,2 milliards d’euros (106,5 milliards de francs) en 2000 pour les enseignements supérieurs. Le financement du ministère de l’éducation nationale a représenté 62,8 % de ce montant. Le budget 2001 de l’enseignement supérieur représentait 56 milliards de francs. Cela représente en moyenne 42 400 francs par étudiant (hors IUT et écoles d’ingénieurs universitaires).
3 Selon le rapport, remis lundi 24 septembre au ministre de l’éducation et rédigé par Eric Espéret, le président de l’université de Poitiers, les professeurs de faculté sont de plus en plus soumis à de nouvelles tâches (animation de cours à distance via Internet, coordination pédagogique…) qui ne sont pas prises en compte dans leur rémunération. Cela amène les universités à « compenser partiellement ces charges nouvelles par des artifices plus ou moins réglementaires ».

3 Responses to “2001, l’odyssée des ECTS … et de la sociologie !”

  1. Claude Allègre voulait aligner les universités et les grandes écoles sur un format bac+4. Le système 3/5/8 est d’origine européenne, inspiré, entre autres, des propositions de Jacques Attali. Claude Allègre s’est rallié à ce format plus tard. Il n’est pas à son origine.

    • Bonjour, merci pour cette précision utile. Mais le rapport Attali a été demandé justement par C. Allègre : et si pour les initiés, chacun connait les noms des collaborateurs du ministre qui ont pesé, ce qui reste dans l’Histoire, c’est le « portage » politique de Claude Allègre.

  2. Force est de constater que cette réforme 3/5/8 qui est en fait la réforme de la semestrialisation a abouti à l’inverse de se qu’elle croyait prétendre. De l’assouplissement annoncé n’a accouché que plus de rigidité et de lourdeur technocratique. Mais reconnaitre ses erreurs est impossible pour le législateur, quel que soit son bord politique. Quant au fourvoiement des collègues sociologues, qui par esprit de cour en décalage complet, ont accepté cette supercherie de soutenance de thèse visant à habiliter les fables astrologiques, tout le monde a oublié ou presque aujourd’hui. Ceci sert encore de prétexte à dénoncer les jurys, l’université, l’accompagnement par les pairs, qui sont le propre et l’esprit de l’université depuis des siècles. Ceux qui participent à ces propos de bistro sont souvent ceux qui n’ont pas pu entamer ou finir une thèse, une hdr, etc…, faute de volonté et de travail. Désolé pour l’affirmation hâtive, mais nous parlons hélas d’expérience.

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