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Dès que l’on évoque les organismes de recherche, on est vite soupçonnés de vouloir “casser” les statuts nationaux, de “détruire” la recherche, et bien d’autres choses encore. Les arguments sur la grandeur scientifique de la France se mêlent à d’autres plus triviaux qui servent tous à justifier un Yalta : pas touche aux organismes de recherche. Mais pendant que les universités sont en permanence sommées d’évoluer, les “vaches sacrées” françaises demeurent intouchables. Le hic, c’est que cette organisation unique au monde a montré ses limites lors de la crise sanitaire : et ce n’est pas qu’un problème de financement. Pourtant c’est “Circulez, il n’y a rien à voir.”

“Gouverner ne consiste pas à aider les grenouilles à administrer leur mare !” faisait dire Michel Audiard à Jean Gabin 1Dans le film Le Président.. Dans l’organisation de la recherche, des mares il y en a beaucoup, avec les heureux élus du ‘G5 recherche’ 2Le G5 désigne un groupe informel d’organismes publics de recherche rassemblant le CNRS, le CEA, l’INSERM INRAE et INRIA qui est reçu régulièrement par la ministre. censés diriger la recherche française, les universités étant reléguées au rang d’opérateurs secondaires.

Balayons tout de suite un fantasme : personne n’envisage sérieusement leur disparition. Pas même la Cour des comptes. Cependant, doit-on encore pendant des décennies s’extasier sur le rôle positif qu’ont eu les organismes de recherche non-universitaires (ORNU) alors que les universités peinaient à exister 3 ORNU est le nom que donneraient les université allemandes à leurs organismes de recherche. ? Ou doit-on regarder plutôt vers l’avenir ? La question est simple : leur nombre, leurs périmètres, leur rôle, leur organisation et leurs missions sont-ils adaptés aux défis actuels de la science ?

L’ère de la glaciation

On peut certes accuser les universités de tous les maux et les charger de toutes les faiblesses mais les organismes de recherche ont-ils freiné ou empêché le déclin scientifique désormais attesté ? Vus comme les ‘pépites’ de notre pays, au même titre que le TGV ou la gastronomie, ont-ils permis à la France de prendre les tournants scientifiques dans les secteurs émergents, comme les sciences de la vie et les biotechs etc. etc. ? Et ne sont-ils pas déjà en partie des agences de moyens au sein des UMR ?

Les organismes de recherche sont (étaient ?) auréolés d’un prestige et d’une notoriété indéniables. Mais entre un rapport élogieux sur l’Inserm produit par le HCERES en pleine crise sanitaire et la recension (passée inaperçue) par la Cour des comptes des faibles moyens propres mis en œuvre par les organismes de recherche pendant cette même crise 4 A périmètre comparable, les universités ont mobilisé 23,74 M€, l’Inserm 8,7M€, le CNRS 2,6M€, le CEA 1,77M€, ou l’absence de vaccin français, où se situe la vérité 😊?

En réalité, le ‘biais de croyance’ des élites françaises (ce qui est bien c’est ‘prépa-grandes écoles-organismes’), est mis à mal par la compétition scientifique mondiale. Et la question n’est pas ce que sont les universités aujourd’hui mais ce qu’elles deviennent et pourraient être !

Car quand a-t-on vu un gouvernement se préoccuper de réformer les ORNU ? Évidemment, en première ligne on trouve le CNRS. Mais de quel CNRS parle-t-on comme s’interrogent de plus en plus d’acteurs de l’ESR, et pas que dans les universités ? S’agit-il de son PDG, de son activisme, de ses formules-chocs 🤣? S’agit-il de ses instituts et de leurs silos ? De ses délégations régionales dont le périmètre ne bouge pas ? De son siège qualifié de Kremlin ? En tout cas, la crise sanitaire a révélé ses lourdeurs 😉 (ah le symbole des visioconférences impossibles sur Zoom !) comparativement aux universités. L’arroseur arrosé en quelque sorte.

Si l’on parle beaucoup de réchauffement climatique, concernant les ORNU il faudrait donc plutôt parler de gel prolongé 😀. Car comment justifier leur absence d’évolution réelle alors même que depuis près de 20 ans sont nées l’ANR, l’Aeres et le Hceres, ont été adoptés plusieurs textes (LRU, Loi Fioraso et ordonnance de 2018) sans parler des PIA ? Certes, on a ajouté ‘énergies alternatives’ au CEA, ou encore substitué énergies nouvelles à pétrole (IFPEN). Et fusionné l’ex Cemagref devenu IRSTEA (ouf !) avec l’INRA devenu INRAE😞. Fermez le ban !

Le “mantra” de la coordination, cache-sexe du vide stratégique

Le projet de mettre de l’ordre dans les sciences de la vie entre CEA, Inserm et CNRS ? Oublié ☹️. Celui de donner de la cohérence au numérique entre Inria et CNRS ? Oublié lui aussi ☹️. Rien dans le paysage n’a donc été clarifié à une exception près. Seule, l’université Gustave Eiffel et l’Ifsstar (L’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux) ont fait éclater les cadres existants, dans une démarche totalement ‘bottom-up’.

Ah oui, j’oubliais ! La seule “innovation” a été la création des alliances de recherche en 2009, cautère sur une jambe de bois. Ces dernières illustrent à merveille le maître-mot du système français : vous créez ou maintenez un maximum de structures, ce qui justifie ensuite la création de superstructures chargées de coordonner. Ce qu’en réalité elle n’arrivent jamais à faire 😞.

Alors, bien sûr, on demande aux ORNU de s’impliquer dans les politiques de site. Le CNRS, autoproclamé 1er organisme mondial de recherche multiplie les signatures de conventions, y compris avec les régions et même des agglomérations (La Rochelle). Mais il suffit de jeter un œil aux délégations régionales du CNRS pour comprendre : rien n’a bougé significativement en matière de politique de site avec les écoles et universités. Le symbole le plus fort est Saclay. Alors même que le président de l’IPP, Eric Labaye et la présidente de l’université Paris-Saclay communiquent de façon coordonnée, notamment à l’international, sur l’appellation Saclay, la délégation du CNRS continue de s’appeler...”Ile-de-France Gif sur Yvette”. Véridique !

Pendant ce temps, l’INRIA fait l’inverse et multiplie les conventions comme “centre INRIA de l’université X ou Y. Mais il serait injuste de pointer le seul CNRS, puisqu’il s’agit en réalité de la politique du MESRI : que fait la tutelle ? Rien…

Un autre exemple ? Regardez le schéma suivant et demandez à une chercheuse, une étudiante étrangère (pas seulement africaine), une entreprise française de s’y retrouver (Que les montpelliérains m’excusent) !

Imagine-t-on ceci à Cambridge, NYU, Heidelberg, Bologne ?

Le président de l’IFPEN Pierre-Franck Chevet a résumé jusqu’à la caricature ce jeu des villages gaulois en affirmant à AEF, en parlant de sa stratégie, que “copiloter un PEPR avec le CNRS est un défi et une marque de reconnaissance”. Voilà où nous en sommes réduits : le Graal d’un “petit” organisme de recherche est d’être reconnu par un “grand”. Quelle misère intellectuelle…

Et pour défendre l’organisation actuelle, on évoque souvent à tort l’exemple allemand : on oublie que les missions et périmètres de leurs 4 organismes de recherche 5La Société Max Planck (MPG), orientée vers la recherche fondamentale ; la Société Fraunhofer (FhG), orientée vers la recherche appliquée et le transfert technologique ; la Communauté des centres de recherche Helmholtz (HGF), regroupant les grandes infrastructures de recherche ; la Communauté Leibniz (WGL), tournée vers la recherche appliquée dans les régions. ne se recoupent avec celles des universités. Sait-on que les chercheurs/euses des Max Planck ne peuvent candidater aux fonds de l’ANR allemande, la DFG ?

Des alliances “objectives”…

A cette glaciation, il y a plusieurs raisons évidemment. C’est d’abord l’absence de volonté politique puisque les pouvoirs publics ont toujours dédaigné les universités 6A l’exception notable de N. Sarkozy et V. Pécresse mais il et elle ont vite reculé sur toute velléité de réformer les organismes de recherche…, considérant que seuls les organismes de recherche étaient efficaces. Le quinquennat Macron-Vidal n’échappe pas à la règle et constitue de ce point de vue une véritable régression type années 60.

Il est donc intéressant de souligner cette convergence entre tous les “mouvements” de chercheurs signataires de tribunes comme RogueESR, les syndicats des organismes de recherche et le “diable” E. Macron. Toutes et tous défendent le statu quo. Pourquoi ? Outre l’ignorance, le dédain ou le mépris des universités, confinées à leur mission de formation, ils sont fascinés 7Doit-on parler de tous ces enseignants-chercheurs à la gauche de la gauche qui ne rêvent que d’enseigner dans un établissement sélectif et surtout d’inétgrer le CNRS ? par les ‘phares de la pensée scientifique contemporaine’ 🤣 que seraient les organismes de recherche, par ailleurs garants d’une politique scientifique nationale. C’est la grande tradition du “génie français”, centralisateur dont on connait les résultats flamboyants : il scelle une curieuse alliance, celle de la carpe et du lapin.

A cette “alliance objective”, vous en ajoutez une autre, la véritable haine des universités entretenue par certains syndicats des personnels des EPST, dont le ciment est le refus de l’enseignement ! Elle est de même nature que celle de la technostructure française qui voit les universités comme le refuge de jeunes sauvages au niveau très faible. Je veux souligner au passage, n’étant pas universitaire, la duplicité d’une partie de ce milieu : on aime bien dénoncer l’ultra libéralisme, en gérant sa petite entreprise personnelle et en rêvant surtout de ne jamais rencontrer des gueux, vous savez les étudiants qui n’ont pas fait une prépa 😠.

Une partie de la communauté scientifique a évidemment un réel attachement à ces organismes vus comme des remparts au localisme et à l’absence de politique scientifique supposée des universités. Elle s’inquiète surtout, et à juste titre, des fameuses “192 heures” qui dans le contexte actuel pénalisent la recherche, en particulier pour les jeunes chercheurs/euses.

Enfin, il y a un autre intérêt objectif au statu quo : en période de pénurie budgétaire, avoir des “caisses” et “réglementations” différentes est une aubaine ! On peut frapper à toutes les portes en fonction de ce qui est jugé le plus efficace 😆.

Reste côté pouvoirs publics, une idée tenace et qui justifie l’attachement stratégique de F. Vidal et E. Macron aux organismes de recherche : celle de planifier la recherche, comme l’illustre de façon caricaturale le feuilleton des PEPR. Ceci a l’avantage politique de faire semblant de diriger, les dirigeants des organismes s’exécutant. D’où, comme Zelig dans le film de W. Allen, la présence de certains d’entre eux sur toutes les photos et dans toutes les manifestations, y compris devant des universités étrangères qui n’y comprennent plus rien ! Car quoi de mieux donc que des organismes nationaux face à des universités imprévisibles et surtout à cette “sérendipidité” incompréhensible ? Comme si d’ailleurs les organismes maîtrisaient la recherche dans les labos 😀…

Quelles pistes d’évolutions ?

La galaxie des EPST (mais aussi des EPIC “recherche”) est variée. Il y a un monde entre d’un côté l’INRAE, ses centres en propre, et les équipes CNRS hébergées dans les universités, ou encore l’INRIA et ses équipes projet. De même les universités sont très diverses, et souvent engluées dans un rapport de féodalité/infériorité avec les organismes.

Mais tous ces ‘avantages’ et particularismes qui justifient le statu quo perdureront-ils face à des arbitrages coûts-bénéfices en pleine évolution ? L’Arlésienne des systèmes d’information perturbe le quotidien de la recherche et ne relève pas d’une simple question technique, de même que la gestion des ressources humaines au sein des UMR. Et la chape de plomb bureaucratique va probablement atteindre son apogée avec la mise en place kafkaïenne du “préciput”, tandis que l’amélioration des taux de sélection de l’ANR va modifier les dynamiques de labo.

Le plus essentiel reste cependant la relation au lien formation-recherche, alors même que, hors crise sanitaire, les effectifs de doctorants diminuent. Une convergence assumée chercheurs-enseignants-chercheurs serait l’occasion exceptionnelle de mettre sur la table :

  1. la nécessité d’enseigner, comme l’immense majorité des chercheurs/euses dans le monde.
  2. la nécessité d’enseigner de manière plus flexible, surtout en début de carrière, et donc “casser” le carcan des 192h.

Concernant les évolutions préconisées par la Cour des comptes autour des UMR et de la gestion unifiée des chercheurs des UMR, on peut observer que toutes les fusions opérées récemment dans l’ESR se sont faites par le haut pour les personnels.

Enfin, de plus en plus, y compris dans les strates des universités, les communautés demandent que le niveau “terrain” prenne la main. Dans ce contexte, la question de la convergence, au bénéfice des personnels, des structures de gestion administrative des EPST avec celles des universités est inéluctable.

Non il n’existe pas de ‘pacman’ universitaire qui va manger les organismes de recherche ! L’exemple de l’université Gustave Eiffel peut cependant faire réfléchir positivement sur l’articulation entre statuts différents, sur la relation politique d’établissement et stratégie nationale.

Certes, une évolution du CNRS pose d’autres questions, en termes d’échelle. Et la débauche de réformes depuis des années interdit en réalité tout “big bang”. Mais il existe un espace pour des inflexions significatives qui ne feront qu’entériner un état de fait au sein des UMR et au niveau des sites.

Mais alors que resterait-il aux organismes de recherche ? Là est le véritable débat, qui mérite mieux que des cris d’orfraie. Quel rôle peuvent-ils jouer en matière de prospective scientifique ? Comment amplifier leurs actions en matière de recherche appliquée ? Doivent-ils prendre en main la gestion complète des grandes infrastructures de recherche ? Doivent-ils être les opérateurs exclusifs des secteurs “rares”, là où il y a peu d’étudiants mais des besoins énormes en recherche ? Faut-il transformer jusqu’au bout certains organismes en agence de moyens, en prenant appui sur le travail réalisé par l’ANR ?

En réalité, le microcosme s’étonne et s’inquiète de voir deux lignes radicalement différentes s’exprimer sous les yeux hagards d’un MESRI impuissant : faut-il aller comme l’INRIA vers des “centres INRIA de l’université x ou y” ? Ou bien faut-il continuer comme le fait le CNRS à signer tous azimuts des conventions ou accords avec des régions, des agglomérations, des universités étrangères, y compris sans les universités concernées ?

Références

Références
1 Dans le film Le Président.
2 Le G5 désigne un groupe informel d’organismes publics de recherche rassemblant le CNRS, le CEA, l’INSERM INRAE et INRIA qui est reçu régulièrement par la ministre.
3 ORNU est le nom que donneraient les université allemandes à leurs organismes de recherche.
4 A périmètre comparable, les universités ont mobilisé 23,74 M€, l’Inserm 8,7M€, le CNRS 2,6M€, le CEA 1,77M€
5 La Société Max Planck (MPG), orientée vers la recherche fondamentale ; la Société Fraunhofer (FhG), orientée vers la recherche appliquée et le transfert technologique ; la Communauté des centres de recherche Helmholtz (HGF), regroupant les grandes infrastructures de recherche ; la Communauté Leibniz (WGL), tournée vers la recherche appliquée dans les régions.
6 A l’exception notable de N. Sarkozy et V. Pécresse mais il et elle ont vite reculé sur toute velléité de réformer les organismes de recherche…
7 Doit-on parler de tous ces enseignants-chercheurs à la gauche de la gauche qui ne rêvent que d’enseigner dans un établissement sélectif et surtout d’inétgrer le CNRS ?

5 Responses to “Organismes de recherche : le statu quo est-il tenable ?”

  1. Pour répondre à votre interrogation sur le nombre d’ennemis que vous allez vous attirer avec ce nouveau billet, je dirais personnellement que vous avez plutôt un nouveau sympathisant qui se retrouve globalement dans les problématiques abordées par ce billet!!!
    A l’image de ce j’ai pu constater pendant ma carrière universitaire, le système baigne globalement dans une grande hypocrisie face à toutes les structures qui ont un pouvoir et manque sérieusement de courage pour aborder les questions qui fâchent chacun trouvant dans le système actuel ses petits équilibres et compromis.
    On peut facilement faire un parallèle de votre billet avec le sujet du Hcéres et l’absence de mobilisation des acteurs de l’ESR pour aborder sérieusement une refondation de nos pratiques de l’évaluation. Les dernières propositions du Hcéres montrent une régression dans ce domaine (cf prochain article du blog ESRAQ) et il n’y a pas l’ombre d’une réaction….
    On peut, bien évidemment, comprendre l’absence de prises de positions des acteurs et des structures à titre individuel mais je regrette en tant qu’ancien président d’université le manque de mobilisation de la CPU et de la CDEFI sur ces sujets….

  2. Que dire de plus, Jean Michel? En plein dans le mille!
    Et je ne vois poindre aucun débat de fond sur l’ESRI, dans la campagne électorale qui s’annonce. Nos politiques semblent lobotomisés de l’ESRI.

  3. Bonjour Jean-Michel, oui en effet, tout est dit, et merci de formuler cette question de cette façon moins binaire que ce qui est fait habituellement. Au-delà de l’auto-proclamation du rôle de coordination nationale, dont tout le monde sait qu’elle n’arrive pas jusque dans les labos (tous ne sont toutefois pas équivalents de ce point de vue), et du cloisonnement disciplinaire qui règne au CNRS et dans certain organismes thématiques (mais heureusement et malgré cela, pas dans certains de leurs labos), les effets systématiques que produisent ces clivages sont les plus ravageurs. Alors qu’il est maintenant assez évident qu’un pays scientifiquement et technologiquement avancé a besoin d’universités fortes, nous avons peu de chance d’y arriver dans un système où tout pousse les bons étudiants à suivre la voie CPGE / écoles et les bons chercheurs la voie ORNU.
    Sinon, j’ai l’impression que ce que vous cherchez à illustrer avec le schéma n’apparaît pas (not found…). Je suis toujours friand de schémas illustrant la complexité inextricable du système.

    • Bonjour, le “schéma” est juste l’affiche d’un événement qui montre l’illisibilité et l’absurdité du système : tout le monde y est ou presque. A l’image des chercheurs/euses qui dans les congrès scientifiques doivent dérouler leur “appartenance” en 6 lignes alors qu’ailleurs c’est simplement université de X ou Y…

  4. La réaction du conseil scientifique du CNRS aux propositions de la Cour des comptes, dans un communiqué qui nous explique que la Cour ne connait rien à la recherche et que le système des organismes est un système mondial qui prévaut partout, montre le chemin immensément long qu’il faut parcourir pour informer en France de la réalité de l’organisation de la recherche dans les pays scientifiquement leaders et/ou pour surmonter la mauvaise fois de certains acteurs, prêts à n’importe quoi pour garder leur pré carré bien cadenassé.

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