Étudiants d’université : des “hérétiques” en puissance ?

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Il est à la mode de se plaindre du “désordre” récurrent de l’université française (les grèves, les blocages, les débats permanents), de la diversité de ses étudiants (mauvais puisque non sélectionnés) et du manque d’encadrement pédagogique (sous entendu comparé aux prépas, écoles etc.). Puisque la mode est à la pensée disruptive, osons une affirmation : et si ces “faiblesses” étaient en réalité des atouts ? Faisons-nous l’avocat des “hérétiques” universitaires, pour paraphraser Marc Bloch.
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Étudiants étrangers : des impasses qui pourraient…coûter cher !

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Les annonces du Premier ministre sur la stratégie pour rendre la France de l’ESR plus attractive mettent en avant la hausse des frais d’inscription pour les étrangers non-communautaires. Si cette hausse était réclamée depuis longtemps par les responsables d’établissements, elle pourrait se révéler à double tranchant. La qualité de service sera-t-elle au rendez-vous ? Et le gouvernement ne commet-il pas une erreur en fixant à 3770 € le coût de l’inscription en doctorat ? Les leviers de l’attractivité de l’ESR sont-ils vraiment là où le gouvernement les place ? Read More

Relations CNRS-universités : on revient de loin, mais où va-t-on ?

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Si Alain Fuchs a grandement fait évoluer et apaisé les relations CNRS-universités, 2 questions majeures demeurent : comment, à l’heure où émergent de véritables universités (pas seulement les “grandes”), faire coexister ces dernières, les organismes, l’ANR et les instruments du PIA ? Comment concilier la volonté d’avoir des universités dans les classements internationaux avec les identités fortes des organismes ? Après la tutelle et maintenant le partenariat, le CNRS ne doit-il pas passer en mode soutien des universités ? Read More

“Démocratie universitaire” (3) : le centre de décision et la périphérie

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Une des principales leçons des réformes menées dans l’ESR depuis 2006, c’est le sentiment de malaise réel des personnels devant des changements incessants, souvent contradictoires. Plus qu’une absence de concertation devant ces réformes, c’est très souvent la difficulté à en saisir le sens dans un contexte où tout changement est perçu comme une injonction. La mise en œuvre reste en effet le grand fiasco des politiques publiques. Et ce qui contraint l’exercice de la “démocratie universitaire”, que ni la LRU, ni la loi Fioraso n’ont réglé, c’est le clivage fort que montre une étude de 2013 entre le centre et la périphérie. Read More