Pas d’élites performantes sans viviers diversifiés

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Selon Le Monde, le gouvernement entend modifier et diversifier le recrutement de la Haute fonction publique. Cette question des élites, de leur sélection et de leur formation, ne concerne pas que l’État : elle concerne aussi l’ESR français. Mais parce qu’élite = viviers diversifiés, nous avons beaucoup à apprendre du sport de haut niveau : on n’y sélectionne pas X profils identiques, sous peine de disparaître ! Si le milieu sportif l’a compris depuis longtemps, ni l’État, ni une partie de la communauté académique ne semblent en avoir mesuré les conséquences concrètes. Read More

La mission impossible des recteurs délégués à l’ESRI

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Mon article sur les recteurs délégués à l’ESRI m’a valu de nombreuses réactions, dont l’une, publique, mérite que l’on s’y arrête. Jean-Michel Jolion pose une bonne question mais je ne partage pas la réponse qu’il apporte. Ne s’‘agit-il pas d’une mission impossible ? C’est l’occasion de revenir sur le rôle des régions au moment où le CNRS signe un premier « protocole de coopération » avec la Nouvelle-Aquitaine. Sans le recteur.  Read More

CIR : pourquoi ça ne fonctionne pas pour les jeunes docteurs

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Un des objets de crispation les plus visibles dans la communauté universitaire est que le dispositif du CIR siphonnerait les budgets au détriment de ceux dédiés à la recherche. Et l’embauche faible de docteurs dans la R&D privé, leur statut et leurs rémunérations illustreraient « un marché de dupes ». France Stratégie vient de publier plusieurs études sur l’impact du Crédit d’Impôt Recherche. Une fois de plus la même question est posée : une politique fiscale peut-elle faire évoluer le poids des représentations ? Ces regards rigoureux permettent (enfin) d’y voir plus clair. Read More

Recteurs délégués ESRI : un malaise général révélateur

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Frédérique Vidal l’a redit lors du colloque annuel de la CPU à Vannes : il y aura bien des recteurs délégués ESRI. Pour quelles raisons ? Au-delà de la pente naturelle de l’État français à tout complexifier (et hop, encore une petite couche au millefeuille !), la raison profonde est à chercher dans le discours de la ministre : annonçant un acte II de l’autonomie, elle prend soin de préciser ses limites et affiche, de fait, une méfiance largement partagée dans la technostructure. Résultat, la France va encore dégringoler dans le classement de l’EUA et devenir la risée de l’Europe. Read More