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On n’est pas obligé de réfléchir à l’actualité avec de l’eau tiède, comme j’ai essayé de le montrer à propos de Parcoursup. La sélection que je vous propose n’a d’autres critères que mon intérêt et mes humeurs, avec je l’espère un peu de recul. Cela va donc, entre autres, de la mission Gillet sur universités/organismes de recherche, aux rapports tendus entre HCERES et Cour des comptes, en passant par le logement étudiant et l’état préoccupant de l’éducation nationale, particulièrement de l’école primaire. Sans oublier ce que l’on peut apprendre du diable américain en matière de gouvernance… Faites votre marché !

La mission Gillet sur les relations universités-organismes produit sans le vouloir ses premiers effets !

Organismes de recherche : la bataille a commencé !

D’abord un rapport de Terra Nova au vitriol sur la recherche médicale en France.

Dans une interview au Monde, son auteur Alain Fischer, désormais président de l’Académie des Sciences, sort la sulfateuse. Il estime que “malgré de brillantes exceptions, la recherche scientifique en France, et en particulier dans le domaine biomédical, est en recul : insuffisance de moyens, organisation complexe, administration lourde, stratégie peu lisible etc.”. “Une action résolue, visible et durable est nécessaire et doit aller bien au-delà de la LPR et du plan Innovation Santé 2030 “, indique-t-il en formulant 12 propositions et en n’épargnant pas E. Macron sur le sous-financement.

Et pour se faire des amis, il constate qu’aujourd’hui, l’Inserm n’est pas une agence de moyens, mais, sur le principe, ça ne me choquerait pas qu’elle le devienne.” Justement, un rapport de la Cour des comptes s’y penche  et préconise “une évolution radicale (…) indispensable pour éviter de se retrouver dans la même situation de défaillance que celle observée pendant la pandémie de Covid-19″. On souhaite bon courage au nouveau patron de l’Inserm, Didier Samuel 🤭…

Ensuite, les contre-feux allumés par les syndicats, et plus généralement les défenseurs des organismes de recherche.

Cela commence par 3 articles du Monde en 2 jours sur un seul sujet l’INRIA et sa direction 1Il suffit de lire régulièrement Le Monde pour voir que rares sont les sujets qui en 2 jours font l’objet de 3 articles !. On commence donc par L’Inria, un laboratoire de la transformation à venir du système de recherche (CQFD) on poursuit par A l’Inria, le budget en hausse relève d’un pari (oui il y a quand même un budget en hausse…) et on conclut évidemment par A l’Inria, un climat délétère s’est installé à tous les niveaux.

Un classique du journalisme militant 👎 qui connait ses conclusions avant son enquête… Car pas besoin d’être un spécialiste : on le sait les journalistes ne jurent que par les organismes de recherche, ce qui est leur droit. Il s’agit donc d’un premier contre-feu habilement allumé 👏 avec des syndicalistes et/ou militants politiques avant les conclusions de la mission Gillet. On a d’ailleurs le même mécanisme médiatique à propos de la vente par le CNRS de ses locaux de Meudon, vivement dénoncée par les syndicats.

Evaluation de la recherche, ça bouge … ou pas !

Le HCERES a lancé des ‘synthèses recherche’. Il les publie pour la région Nouvelle-Aquitaine, pour la Bretagne et les Pays-de-Loire. Il indique qu’elles permettront de “fournir une caractérisation de la recherche de l’établissement et une vision globale de la performance dans les différents domaines scientifiques”. Je conseille car c’est relativement accessible, même pour des non-spécialistes. Qui peut dire en les lisant que toutes les équipes sont du même niveau 😊 ?

Il y a cependant un problème que soulève le Sénateur P. Ouzoulias. Il avait interrogé le gouvernement en octobre 2022 à propos de France 2030 dans une question écrite sur le respect par le secrétariat général pour l’investissement des engagements de la France en matière d’évaluation de la recherche” (Dora etc.) et le rôle du HCERES Au milieu de formules alambiquées, la réponse (tardive) du gouvernement illustre au fond le grand écart non seulement entre structures (SGPI, ANR et HCERES, entre autres), résumé par le mot-valise ‘articuler’, mais aussi une forme d’impasse stratégique : notre pays mise-t-il d’abord sur la recherche 😒?

Mondes parallèles de la recherche. J’avais pointé la position délirante et à la limite du complotisme d’une section du CNU contre le nouveau serment doctoral. Or, une enquête du réseau national des écoles doctorales montre que 70 % des doctorants sondés jugent la mesure positive 2Cette enquête du RNCD, révélé par AEF, indique que plus de 70 % des doctorants sondés jugent la mesure positive ! Les réponses ont été collectées entre le 16 janvier et le 17 février 2023. 13 412 doctorants ont répondu à l’enquête globale et 9 367 ont répondu au groupe de questions sur le serment doctoral.. Ceci confirme qu’une partie de la communauté universitaire a décroché et s’éloigne de plus en plus des aspirations des doctorants, sur ce sujet du serment mais aussi sur d’autres sujets pour les étudiants, comme l’insertion professionnelle ou la pédagogie. Celles et ceux qui creusent la tombe de l’Université ne sont pas toujours celles et ceux que l’on croit…😉

Les étudiants : on s’y intéresse ?

Nucléaire et logement étudiant, quel rapport ? La complexité des procédures de construction, leur lenteur, sont une réalité aussi pour la construction de logements étudiants, alors même que l’urgence est réelle. C’est particulièrement vrai dans les métropoles et en Île-de-France. Comment ne pas penser que ce qui est possible pour accélérer la construction de centrales nucléaires ne le serait pas pour le logement étudiant ?

Master : un business rentable pour certains 🤨. La mise en place de la plateforme ‘Mon Master’ fait couler beaucoup d’encre et suscite des oppositions, de même type d’ailleurs que Parcoursup. Mais un avocat au barreau de Bordeaux, Florent Verdier, bien connu pour ses recours depuis des années, en fait son miel, et pour tout dire son beurre.  Il a déposé un référé suspension, un recours en annulation et une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) devant le Conseil d’État sur “Mon Master”. Il faut dire que le compromis boiteux trouvé à l’origine sur le master n’en finit pas de déboucher sur une insécurité juridique permanente.

Mais je suis certain que cet avocat bordelais, malheureusement relayé par certains syndicats, si sensible aux intérêts des étudiants, va s’emparer du dossier de l’école privée en liquidation possédée par l’homme d’affaires bordelais M. Ohayon 3Selon BFM-TV et RMC l’établissement qui compte 130 étudiants a fermé ses portes mi-février..

Classes prépas : des chiffres et des lettres. Les chiffres, c’est la lente et inexorable baisse des effectifs que chronique une note du SIES-MESR, et qui frappe plus durement les classes préparatoires ECG (économiques et commerciales générales). Mais, on est en France, et au lieu de s’interroger sur les raisons profondes, l’APHEC et la Société des Agrégés écrivent une lettre à P. Ndiaye et S. Retailleau contre leurs velléités de réforme de cette filière, qui aboutirait à fermer effectivement des classes.

École primaire : à méditer

J’aborde plus rarement les questions d’éducation et du pré-bac. Cependant, je conseille de lire cette tribune dans Libération de l’ancien Dgesco de V. Peillon, Jean-Paul Delahaye, engagé à gauche et critique féroce de J-M Blanquer. Il souligne que “les causes des difficultés de l’école primaire sont, en réalité, beaucoup plus profondes, et les responsabilités sont anciennes et collectives.” Il souligne que “notre pays marche sur la tête : nous dépensons beaucoup plus que les autres pays européens pour notre lycée, et moins pour notre école primaire. Nous avons ainsi des effectifs plus chargés qu’ailleurs en maternelle et en élémentaire et des enseignants sous-payés.” Ecole primaire-universités même combat !

Il pointe des conséquences catastrophiques : “Tandis que les écoliers français vont au maximum 144 jours en classe par an (souvent moins en réalité avec les jours fériés), les jeunes Espagnols sont scolarisés 175 jours, les Allemands 188 jours, les Anglais 195 jours, les Italiens 200 jours, etc. répartis sur des semaines de cinq jours.” C’est pourquoi “augmenter le temps consacré à ces fondamentaux comme certains le demandent n’a donc aucun sens. En la matière, il ne faut donc pas davantage mais il faut, à coup sûr, beaucoup mieux.”

Car selon lui en France, “les adultes se débarrassent du temps scolaire à l’école primaire en le compactant sur le plus petit nombre de journées possible. La semaine de quatre jours est une déscolarisation de fait qui nuit à tous les enfants et qui pénalise gravement les plus démunis d’entre eux. Qui s’en soucie ?”

Bien sûr, le parallèle avec l’enseignement supérieur a ses limites, encore que les failles du primaire se retrouvent à l’université. Mais cela me rappelle deux choses : un échange avec un professeur américain en ingénierie qui s’étonnait du rapport aux heures de cours chez nous, plus importantes que le travail sur projet. Et aussi des aides sociales aux étudiants qui favorisent les classes supérieures grâce aux avantages fiscaux. J’y reviendrai.

Biais de perception. Ajoutons à ce débat, la note de la DEPP sur les effectifs de classe, qui bat en brèche ces idées reçues qui entachent malheureusement les débats. Ainsi, à la rentrée 2022, la taille des classes continue de diminuer dans les écoles publiques, que ce soit dans les classes de niveau préélémentaire ou élémentaire. Les mesures comme le dédoublement n’ont pas retiré de moyens aux autres niveaux. Elles n’ont pas non plus été réalisées aux dépens des écoles rurales ou urbaines hors éducation prioritaire, dont le nombre d’élèves par classe diminue également.

Le niveau baisse en maths et lecture ? Oui mais avec une dimension “historique” à méditer selon Maître de conférences, IUT de Metz, UMR BETA, Université de Lorraine) et (Directeur de Recherche au CNRS, UMR BETA, Université de Strasbourg). Ils pointent une rupture, voire un décrochage dans les années 2000.

Leur constat est terrible : “en lecture, la performance a diminué d’environ 11 points par décennie sur les 20 dernières années, tandis que la diminution est d’environ 8 points par décennie en mathématiques dans le secondaire. Si l’on mesure cette variation en termes d’années d’acquis scolaires, les effets sont inquiétants. Alors que, sur le long terme, la France a gagné l’équivalent de plus de deux années d’acquis scolaires en lecture, une perte d’une année d’acquis scolaires a été observée sur la période 2000-2020. La baisse est moindre en mathématiques… mais le niveau baisse !”

Politiques publiques

L’université : la véritable école de la 2ème chance ? A force de parler de l’échec en 1ère année, on occulte une question essentielle. C’est en effet la grande oubliée des polémiques sur Parcoursup et l’université : la formation continue. Parmi l’ensemble des 102 000 diplômes délivrés dans ce cadre en 2021, les établissements universitaires en délivrent 94 000. ” A l’université, les stagiaires de la formation continue préparent plus souvent un diplôme national (39 %). Les diplômes d’université comptent un peu plus du tiers des effectifs stagiaires (34 %) au sein des universités. Dans les centres Cnam, un tiers des inscriptions en formation continue concerne une formation modulaire propre au Cnam.”

De la friture entre la Cour des comptes et le HCERES… Après la publication du rapport de la Cour des comptes sur « Universités et territoires », le HCERES monte au créneau et se livre à une critique en règle … de la Cour des comptes. Simple bataille dans le millefeuille ? Si l’on sent effectivement une critique du genre ‘que viennent-ils faire dans notre jardin’, le HCERES soulève des questions qui agitent le microcosme. De façon étonnante, la Cour ne reprend pas ce mot de ‘performance’ qui pourtant donne un sens à l’évolution qu’elle préconise et assigne à l’évaluation un rôle majeur. Il est d’ailleurs significatif que le mot même d’évaluation – comme le note France Universités – soit peu utilisé dans le rapport et que les rares fois où il figure, c’est quasi-exclusivement dans le sens de l’évaluation de l’impact économique des établissements, sujet certes important, mais qui ne peut résumer la performance des établissements dans leurs deux missions centrales : la formation et la recherche. Il n’y aura pas de mesure de la performance sans une évaluation solide de l’exercice des missions, une évaluation qui dise le vrai.”

En tout cas, du point de vue de l’observateur, on a souvent du mal à identifier les rôles des uns et des autres. D’autant que l’IGESR peine désormais à affirmer une identité claire sur l’ESR, noyée au milieu de l’éducation nationale et du sport notamment. Et ses missions prévoient aussi, outre celles d’inspection, celle “de contrôle, d’audit, d’évaluation, d’expertise, d’appui et de conseil.” Qui fait quoi ?

Impact des labex sur les entreprises. Alors que notre pays a fait le choix depuis près de 15 ans de mettre la charrue avant les bœufs, en résumé l’innovation avant la recherche, une étude de l’IPP revient sur l’impact des labex sur la R&D des entreprises. Elle souligne que « la politique des labex, qui a octroyé un important financement de recherche à des groupements thématiques à partir de 2010, a permis l’augmentation de la R&D (environ 20 %) des entreprises privées environnantes ». Selon les auteurs, on peut « conclure à une importance marquée de la contractualisation entre les laboratoires et les entreprises, ainsi qu’à la mobilité de chercheurs vers les entreprises, ce que leur analyse causale confirme. »

Ceci est confirmé sur un autre par une analyse qui révèle selon l’ERC que plus de 40 % des projets financés par l’ERC ont généré des recherches qui ont ensuite été citées dans des brevets. « Les résultats montrent comment la recherche exploratoire motivée par la curiosité favorise le développement technologique. »

Serpent de mer : le temps de travail Biatss. La Cour des comptes a lancé un contrôle en novembre 2022, sur les suites données au référé du 19 septembre 2019 relatif à la non-application de la durée du temps de travail des Biatss. Pour mémoire, aucun établissement contrôlé ne respectait la durée annuelle du temps de travail des Biatss, la moyenne s’établissant à « 1 462 heures annuelles travaillées, soit 9 % de moins que la durée légale », qui est de 1 607 heures.

Départs en retraite, des opportunités imprévues sur les postes ? Aux 28 % de départs à la retraite supplémentaires entre 2022 et 2029 pour les enseignants titulaires du second degré en EPSCP selon une note d’information du SIES-MESR, il faut semble-t-il ajouter désormais un rebond inattendu (1500 ?) d’ouverture de postes de MCF/Prof aux concours.

Et ailleurs dans le monde ?

Alliances d’universités européennes : une critique violente ! “Le modèle de fonctionnement actuel des alliances d’universités européennes n’est pas viable” et elles rencontrent “de sérieux obstacles pour réaliser les ambitions de l’initiative” lancée par la Commission européenne, selon un rapport écrit à la demande de la commission culture et éducation du Parlement européen, en janvier 2023. D’après cette étude, plusieurs défis sont à relever pour réaliser les ambitions de ce projet : “trouver une structure de gouvernance appropriée” ; “garantir un financement à long terme” ; “clarifier l’attribution des crédits et des diplômes” ; “supprimer les obstacles juridiques et administratifs”.

Quand le « diable américain » nous donne une leçon de gouvernance… Après 5 mois de consultations menées par le comité de recherche du prochain président de Harvard, la Harvard Corporation, qui fait office de conseil d’administration de l’université, a élu à ce poste la doyenne de sa faculté des arts et sciences, Claudine Gay, descendante d’immigrants haïtiens et première femme noire à occuper ces fonctions. Selon Harvard, cela “marque l’aboutissement d’un processus de recherche robuste et intensif”. Un euphémisme pour souligner que :

“Le processus a officiellement débuté au début du mois de juillet, avec l’envoi d’un courriel du comité de recherche à plus de 400 000 professeurs, étudiants, membres du personnel, anciens élèves, responsables de l’enseignement supérieur et autres personnes bien placées pour donner leur avis. Les membres du comité de recherche se sont entretenus personnellement avec plus de 150 personnes pour solliciter leurs conseils, et ont consulté des dizaines de groupes clés de direction de la faculté et des groupes d’anciens élèves et de partenaires de toutes les écoles de Harvard. Le comité de recherche s’est réuni une vingtaine de fois, pendant des heures.”

Les étudiants de Harvard ont notamment été consultés, via un “comité consultatif des étudiants”, “sur les opportunités et les défis auxquels l’université était confrontée, ainsi que sur les qualités qu’ils apprécieraient chez son prochain président”.

Quant aux personnels, ils ont été associés au processus de recherche au travers de “30 sessions d’écoute du comité consultatif du personnel”, qui a entendu “près de 1 000 membres de la communauté de Harvard”


Pour rire

Des services de renseignement pas bien renseignés. Après avoir raté l’invasion russe de l’Ukraine, nos ‘services’ continuent de montrer leur savoir-faire. Le numéro de décembre 2022 de la lettre d’information économique de la DRSD, le service de renseignement du ministère des Armées dédié à la contre-ingérence, est consacré à la mission de protection de la souveraineté technologique nationale. Seul hic, il s’adresse « en particulier aux grandes écoles et unités de recherche qui conçoivent et produisent les succès de demain, ainsi qu’à la multitude d’acteurs qui concourent à la promotion et à la qualité de la recherche de défense française ». A l’heure où la DGSE est en phase intensive de recrutement, faut-il les informer qu’il existe des dizaines d’universités dans notre pays ?

Un juriste génie (ou l’idiot ?) du village. Les médias regorgent de Cassandre dont on se demande quelle est la légitimité pour se voir grandes ouvertes les portes des médias. Le Monde, organe officieux des aigreurs universitaires, donne ainsi la parole à un juriste génie de village, Julien Boudon, de Paris-Saclay, sans doute en attente d’un poste à Paris-I ou Paris-II, et ancien doyen de la faculté de Droit de Reims, là où il n’y a évidemment aucun turbo-prof. Il avait déjà sévi lors du confinement en lançant une pétition annonçant l’Apocalypse française des cours à distance (visiblement il ne lisait pas les informations internationales) et de leur probable généralisation. Son pronostic s’étant révélé démenti (sans doute grâce à son combat homérique), il s’en prend désormais aux Prag, les gueux du supérieur : ils seraient les instruments du démantèlement de l’enseignement supérieur car “exclusivement enseignants (du moins statutairement), leur charge d’enseignement est double de celle des maîtres de conférences et professeurs des universités. Ceux-ci seraient alors priés de se replier sur le master et le doctorat.” On est prié de ne pas rire…

Références

Références
1 Il suffit de lire régulièrement Le Monde pour voir que rares sont les sujets qui en 2 jours font l’objet de 3 articles !
2 Cette enquête du RNCD, révélé par AEF, indique que plus de 70 % des doctorants sondés jugent la mesure positive ! Les réponses ont été collectées entre le 16 janvier et le 17 février 2023. 13 412 doctorants ont répondu à l’enquête globale et 9 367 ont répondu au groupe de questions sur le serment doctoral.
3 Selon BFM-TV et RMC l’établissement qui compte 130 étudiants a fermé ses portes mi-février.

One Response to “Mes humeurs sur l’actualité enseignement supérieur-recherche de Janvier-Février 2023”

  1. A propos de « Universités et territoires » cet intervention de la VP CESER Grand Est rapportée ds une dépêche AEF https://www.aefinfo.fr/depeche/687534:
    Enseignement supérieur de proximité : “La territorialisation tous azimuts n’est pas efficiente”
    “l’ouverture d’esprit, […] comment l’acquiert-on si l’on reste dans son propre environnement ?”
    => Proposition d’un élu municipal de la ruralité que je suis: plutôt favoriser mobilité que territorialisation à outrance, cités universitaires “départementales” ds métropoles pour favoriser la mobilité!

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