Le poids « démesuré » des réputations

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Le capital réputationnel joue un rôle décisif dans l’enseignement supérieur et la recherche de notre pays. Quels que soient ses qualités ou ses défauts, un étudiant sortant de telle ou telle grande école bénéficie en général d’un a priori positif. Mais ceci s’applique aussi entre universités et entre universités et organismes de recherche. Faute d’évaluations à la hauteur et d’un système peu transparent, une approche réellement rationnelle est pour le moment un mythe. D’où des réputations qui deviennent des rentes.
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Ma chronique du dernier livre de Ch. Musselin

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A ses nombreuses publications, devenues des références, Christine Musselin ajoute désormais un opus bien particulier : ses propositions pour l’université. Elle entre donc dans l’arène qui sépare l’analyse de l’action, ou du moins la proposition de solutions. Elle se soumet par là-même à une critique d’une autre nature ! Je vais essayer modestement, de formuler la mienne, celle d’un « observateur empirique ». En m’attardant sur les points sur lesquels elle apporte un regard décapant (recrutement, HCERES) mais aussi sur des propositions sur la gouvernance qui me semblent de ‘fausses bonnes idées’ et enfin sur une impasse sur les organismes de recherche qui affaiblit son propos. Read More

Universités/Écoles, le plus sélectif n’est pas celui qu’on croit

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La « dignité » symbolique des Grandes écoles suppose-t-elle l' »indignité » symétrique des universités ? Même si la sélectivité des études ne garantit pas obligatoirement la qualité, elle n’en reste pas moins un indicateur incontournable. En France, l’université garde une mauvaise image qui s’accompagne très souvent d’un soupçon aussi détestable qu’injuste : ses diplômes seraient moins bons que dans les écoles, petites ou grandes, faute de sélection à l’entrée. Vrai ou faux ? Retrouvez ma chronique sur Xerfi Canal :

‘Ouverture sociale’ des Grandes écoles : business as usual

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Une conférence de presse de 3 ministres pour au plus quelques centaines d’étudiants ? Oui c’est possible dans notre pays à partir du moment où cela concerne quelques grandes écoles, dont il faudrait « diversifier » les origines sociales. Cela a l’apparence de la diversité, le goût de l’ouverture sociale mais c’est en fait le Canada dry de la démocratisation. Le message gouvernemental est en effet clair : l’élite et l’excellence sont d’abord en dehors de l’université. Une drôle de conception de la fameuse « diversité ». Avec un absent de taille pour ce qui définit une élite : le PhD. Read More