Le poids “démesuré” des réputations

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Le capital réputationnel joue un rôle décisif dans l’enseignement supérieur et la recherche de notre pays. Quels que soient ses qualités ou ses défauts, un étudiant sortant de telle ou telle grande école bénéficie en général d’un a priori positif. Mais ceci s’applique aussi entre universités et entre universités et organismes de recherche. Faute d’évaluations à la hauteur et d’un système peu transparent, une approche réellement rationnelle est pour le moment un mythe. D’où des réputations qui deviennent des rentes.
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Universités/Écoles, le plus sélectif n’est pas celui qu’on croit

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La “dignité” symbolique des Grandes écoles suppose-t-elle l'”indignité” symétrique des universités ? Même si la sélectivité des études ne garantit pas obligatoirement la qualité, elle n’en reste pas moins un indicateur incontournable. En France, l’université garde une mauvaise image qui s’accompagne très souvent d’un soupçon aussi détestable qu’injuste : ses diplômes seraient moins bons que dans les écoles, petites ou grandes, faute de sélection à l’entrée. Vrai ou faux ? Retrouvez ma chronique sur Xerfi Canal :

“Précarité étudiante” : sortir des clichés

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Après le drame de Lyon, syndicats, politiques et à leur suite les médias et leur cohorte de commentateurs et éditorialistes, se sont emparés du thème de la “précarité étudiante”. En méconnaissant une fois de plus, aveuglés par le mythe Mai 68, que “leur” France étudiante n’existe plus : il y a désormais une multitude de France étudiantes, que ce soit en termes de situation sociale ou en termes de rapport aux études. Quelles que soient les annonces gouvernementales prévues, la question est posée : saupoudrage ou ciblage des efforts et des politiques sociales ?
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La radicalité impuissante face aux étudiants d’aujourd’hui

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Le geste désespéré d’Anas K. a évidemment une dimension politique qu’il serait absurde de nier. Derrière son désespoir et ses difficultés surgit le décalage entre ses aspirations “révolutionnaires” et celles des étudiants en général. Peu d’observateurs l’ont remarqué : plus l’accès à l’enseignement supérieur se “démocratise”, moins le radicalisme étudiant a d’écho. Pas vraiment étonnant : l’hétérogénéité des étudiants ne s’accommode pas des discours binaires. Read More