Les thématiques oubliées de la recherche sur l’ESRI en France

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C’est une revendication récurrente dans les communautés scientifiques : se voir reconnaître la possibilité d’éclairer la prise de décision en matière de politiques publiques. Paradoxalement, on ne peut pas dire que cette démarche soit prise en compte dans le propre secteur des chercheurs/euses, à savoir l’ESRI, à l’exception notable du comité éthique et scientifique de Parcoursup. Mais il y aussi des raisons qui tiennent à la nature des recherches qui sont menées avec des impasses surprenantes. Alors que les universités sont passées au crible en permanence, comment est-il possible, par exemple, que les organismes de recherche et leurs évolutions, ou encore l’enseignement supérieur privé, ne génèrent pas de travaux de recherche ?
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Grandes écoles-universités, suite

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Ouf, mon dernier billet ne semble pas avoir généré des débats théologiques (et pire, des insultes) comme, au choix, fossoyeur de l’université ou destructeur de l’excellence. C’est donc l’opportunité pour moi de revenir sur quelques questions, inspirées notamment par les commentaires.
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Liberté académique menacée ? Un livre d’Olivier Beaud

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En abordant la question des menaces sur la liberté académique dans son livre “Le savoir en danger” (PUF), Olivier Beaud, professeur de droit à l’université Panthéon-Assas, membre de QSF, est clivant et l’assume. Son livre apporte cependant d’intéressants et indispensables rappels historiques, des clarifications aussi sur la nature de cette liberté. Mais lorsqu’il dénonce de façon souvent pertinente l'”internalisation des menaces”, sa charge contre l’administration et les présidents d’université rate à mon avis sa cible. Car la liberté académique est surtout menacée par la conjonction d’un manque de moyens et d’une organisation générale effectivement déficiente. Que les universitaires eux-mêmes renâclent à changer.

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Incompétence, improvisation, lâchetés : la politique ESR sur le gril

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L’historien Christophe Charle pose, dans le livre coordonné par S. Beaud et M. Millet, “L’université pour quoi faire”, une question iconoclaste : l’état des politiques publiques en matière d’enseignement supérieur et de recherche en France est-il un choix de méchants capitalistes, ou bien plutôt un concentré d’incompétences, d’improvisations, voire de lâchetés ? Si cette hypothèse audacieuse évacue un peu vite les raisons profondes du fonctionnement déficient de l’Etat, elle tranche avec la doxa déployée par les autres auteur(e)s dans ce qui était censé être un plaidoyer en faveur de l’université. On s’attendait (enfin) à une vision positive et on a droit à ces sempiternelles déplorations, aux slogans éculés, voire carrément à des tracts politico-syndicaux. Qui passent comme souvent, à côté de l’essentiel. Read More