ESR : 5 questions qui fâchent … ou pas

No Comments

Tout compte fait, la situation politique actuelle a deux avantages paradoxaux, malgré la pression budgétaire. Sans ministère stable, cela peut être l’occasion pour les acteurs de l’ESR de s’émanciper d’une tutelle pesante et trop souvent acceptée, et (enfin) de réfléchir sur le long terme, puisque le court terme est ce qu’il est 😒. Par exemple autour de 5 questions : faut-il faire des choix forts face aux inégalités de financement dans l’éducation (primaire vs lycées, universités vs CPGE par exemple) ? Faut-il revoir l’allocation des moyens aux universités en prenant en compte la typologie sociale de leurs étudiants ? Faut-il cibler les aides sociales sur les étudiants les plus défavorisés ? Faut-il instaurer des frais d’inscription différenciés pour financer ces aides ciblées ? Faut-il enfin une politique publique dirigiste sur des secteurs d’emploi et les poursuites d’études ?
Read More

2023 : l’année de tous les dangers pour S. Retailleau

1 Comment

« La prévision est difficile surtout lorsqu’elle concerne l’avenir » disait le regretté Pierre Dacq. Je préfère donc regarder l’année 2022, avec du recul face aux événements et à la pression du court terme pour retenir des lignes de force. Ce que nous dit 2022, que la ministre a prise en route au niveau budgétaire, c’est qu’il n’y a toujours pas d’infléchissement significatif, ni financier, ni stratégique, sinon un ton, une méthode et une volonté différents. Examinons pourquoi 2023 sera l’année de tous les dangers pour S. Retailleau, une année de plein exercice.  Read More

Grandes écoles-universités, suite

1 Comment

Ouf, mon dernier billet ne semble pas avoir généré des débats théologiques (et pire, des insultes) comme, au choix, fossoyeur de l’université ou destructeur de l’excellence. C’est donc l’opportunité pour moi de revenir sur quelques questions, inspirées notamment par les commentaires.
Read More

Le misérabilisme nuit gravement aux étudiants les plus fragiles

2 Comments

Les bons sentiments cachent parfois quelques tartufferies et les indignations masquent trop souvent une impuissance à agir. On met la ‘précarité’ à toutes les sauces, avec une vision misérabiliste des étudiants, comme si ces derniers étaient homogènes socialement. Le résultat de ces ‘indignations’ depuis 30 ans ? Le maintien d’un système de saupoudrage des aides qui pénalise … les plus en difficulté ! Et ce leurre risque bien, en plus, d’occulter le nécessaire réinvestissement dans les universités et le fait que les jeunes et les familles les plus aisées reçoivent en moyenne 1,5 fois plus d’aide publique que les jeunes les moins aisés… Là est le vrai clivage.
Read More