Parcoursup, l’autre ‘Linky’ ?

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Le monde universitaire n’échappe malheureusement pas aux vérités alternatives et Parcoursup en est une des expressions les plus visibles. Le refus de s’appuyer sur les données réelles de Parcoursup en fait un bouc-émissaire idéal. Il est le nouveau compteur Linky à qui l’on attribue la responsabilité (entre autres) de la sélection sociale, de la sélection tout court d’ailleurs. Le nouveau rapport du Comité éthique et scientifique de Parcoursup mérite une lecture critique certes, mais d’abord une lecture…  Read More

Incompétence, improvisation, lâchetés : la politique ESR sur le gril

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L’historien Christophe Charle pose, dans le livre coordonné par S. Beaud et M. Millet, « L’université pour quoi faire », une question iconoclaste : l’état des politiques publiques en matière d’enseignement supérieur et de recherche en France est-il un choix de méchants capitalistes, ou bien plutôt un concentré d’incompétences, d’improvisations, voire de lâchetés ? Si cette hypothèse audacieuse évacue un peu vite les raisons profondes du fonctionnement déficient de l’Etat, elle tranche avec la doxa déployée par les autres auteur(e)s dans ce qui était censé être un plaidoyer en faveur de l’université. On s’attendait (enfin) à une vision positive et on a droit à ces sempiternelles déplorations, aux slogans éculés, voire carrément à des tracts politico-syndicaux. Qui passent comme souvent, à côté de l’essentiel. Read More

Reprise d’études supérieures : une tendance forte

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25% des candidats en 1ère année de l’enseignement supérieur ne sont pas des néo bacheliers ! Qui sont-ils/elles, quels sont leurs choix et peut-on définir des profils-types ? Ces reprises d’études interrogent en tout cas à la fois sur la mesure de la réussite et l’adaptation des dispositifs de formation continue. Retrouvez mon analyse pour XERFI Canal de cette tendance révélée par les chiffres de Parcoursup. Read More

Une ministre aurait pu dire ça…

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Après des mois de crise sanitaire, stress et pessimisme semblent la règle pour beaucoup dans l’ESR : tout conduit à ne voir que les choses négatives. C’est même le parti pris de la ministre avec sa polémique stérile sur l’islamo-gauchisme, mais c’est aussi celui d’une grande partie de ses opposants. Tous convergent sur un message implicite ou explicite : rien ne va à l’université. Et pourtant, si l’on s’éloigne du subjectif, de la sentence en 280 signes sur twitter, et que l’on analyse froidement les choses, voici ce qu’une ministre et même ses détracteurs auraient pu dire de positif. Sur Parcoursup, sur les masters, sur le doctorat. Read More