Humeurs d’automne sur l’enseignement supérieur et la recherche

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L’actualité récente est marquée par des chiffres qui traduisent une accélération du déclin de la recherche française, la création d’une nouvelle université de technologie, sans bilan de l’existant, des contre-budgets LR et PS surprenants, la poursuite de la cacophonie des évaluations entre HCERES et Cour des comptes, un emballement médiatique autour des logements étudiants et les JO et puis, une « pépite » de la gauche ‘caviar’ à propos du lycée autogéré de Paris.
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Pourquoi le monde universitaire échoue-t-il à se faire entendre ?

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Après avoir pointé l’indifférence des universitaires à propos de la baisse des effectifs, après avoir souligné l’absence de réflexion collective sur les formations proposées aux jeunes, je reviens cette semaine sur une question essentielle : pourquoi les universitaires échouent-ils à se faire entendre ? L’explication trop simple des élites déconnectées de la recherche ne peut masquer leur propre responsabilité de ne pas avoir su convaincre. Car il s’agit d’un échec collectif : ils/elles pèsent peu, sans cesse absorbés par des querelles internes. Méditons ce que nous disent 2 universitaires, Ch. Prochasson et P. Weil sur ce sujet.
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Mon actualité ESR d’avril 2023

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Que retenir durant ce mois d’avril dans l’ESR ? Laissons de côté les habituels bugs des plateformes qui entretiennent la défiance sur des procédures (Galaxie, Mon master) et penchons-nous sur l’essentiel. C’est notamment la capacité de S. Retailleau à peser sur la politique gouvernementale dans l’ESR, les difficultés récurrentes du site lyonnais, les crispations autrement plus importantes que pour les masters dans les écoles d’art, d’architecture et les Ifsi, le charme discret des débats franco-français ou encore la stratégie de déminage d’un acteur majeur de l’enseignement supérieur privé.
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2023 : l’année de tous les dangers pour S. Retailleau

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« La prévision est difficile surtout lorsqu’elle concerne l’avenir » disait le regretté Pierre Dacq. Je préfère donc regarder l’année 2022, avec du recul face aux événements et à la pression du court terme pour retenir des lignes de force. Ce que nous dit 2022, que la ministre a prise en route au niveau budgétaire, c’est qu’il n’y a toujours pas d’infléchissement significatif, ni financier, ni stratégique, sinon un ton, une méthode et une volonté différents. Examinons pourquoi 2023 sera l’année de tous les dangers pour S. Retailleau, une année de plein exercice.  Read More