Ma chronique du dernier livre de Ch. Musselin

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A ses nombreuses publications, devenues des références, Christine Musselin ajoute désormais un opus bien particulier : ses propositions pour l’université. Elle entre donc dans l’arène qui sépare l’analyse de l’action, ou du moins la proposition de solutions. Elle se soumet par là-même à une critique d’une autre nature ! Je vais essayer modestement, de formuler la mienne, celle d’un « observateur empirique ». En m’attardant sur les points sur lesquels elle apporte un regard décapant (recrutement, HCERES) mais aussi sur des propositions sur la gouvernance qui me semblent de ‘fausses bonnes idées’ et enfin sur une impasse sur les organismes de recherche qui affaiblit son propos. Read More

Universités/Écoles, le plus sélectif n’est pas celui qu’on croit

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La « dignité » symbolique des Grandes écoles suppose-t-elle l' »indignité » symétrique des universités ? Même si la sélectivité des études ne garantit pas obligatoirement la qualité, elle n’en reste pas moins un indicateur incontournable. En France, l’université garde une mauvaise image qui s’accompagne très souvent d’un soupçon aussi détestable qu’injuste : ses diplômes seraient moins bons que dans les écoles, petites ou grandes, faute de sélection à l’entrée. Vrai ou faux ? Retrouvez ma chronique sur Xerfi Canal :

« Précarité étudiante » : sortir des clichés

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Après le drame de Lyon, syndicats, politiques et à leur suite les médias et leur cohorte de commentateurs et éditorialistes, se sont emparés du thème de la « précarité étudiante ». En méconnaissant une fois de plus, aveuglés par le mythe Mai 68, que « leur » France étudiante n’existe plus : il y a désormais une multitude de France étudiantes, que ce soit en termes de situation sociale ou en termes de rapport aux études. Quelles que soient les annonces gouvernementales prévues, la question est posée : saupoudrage ou ciblage des efforts et des politiques sociales ?
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La radicalité impuissante face aux étudiants d’aujourd’hui

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Le geste désespéré d’Anas K. a évidemment une dimension politique qu’il serait absurde de nier. Derrière son désespoir et ses difficultés surgit le décalage entre ses aspirations « révolutionnaires » et celles des étudiants en général. Peu d’observateurs l’ont remarqué : plus l’accès à l’enseignement supérieur se « démocratise », moins le radicalisme étudiant a d’écho. Pas vraiment étonnant : l’hétérogénéité des étudiants ne s’accommode pas des discours binaires. Read More